coeur d'enfant

  

Tu sais, y’a pas juste toi. Y’en a plein autour. Plein qui veulent de moi. Plein qui veulent ce petit bout de moi que toi ta jamais voulu. Que ta voulu pendant 1 semaine pis que après c’était probablement trop pour toi.

Y’en a un, qui l’veut s’te boute là d’mon corps. Y veut pas juste mon cul, non y veut plus que ça. Plus que s’que toi tu voulais.

S’pour ça que j’le voudrais plus que toi, parce que j’vaut plus que ça, que simplement quelqu’un qui veut mon cul et non mon cœur, c’est dur ça à réaliser. C’est dur à faire comprendre à mon petit cœur magané que faut qui passe encore à autre chose pour avoir mieux.

Parce que je mérites mieux. La seule phrase que les filles se disent mais pensent pas pour vrai. J’le penses, aujourd’hui plus que jamais. 

T’es petits textos aux petites heures du matin parce que tu t’ennuies d’moi… C’est fini ça mon homme. 

Trouves en une autre qui vas t’courir après.

Trouves en une autre pour ton pattern.

Trouves en une autre pour endurer qu’tu sois indécis.

Trouves en une autre qui vas vouloir de toi peu importe l’heure

Trouves en une autre qui vas vouloir de toi quand tout l’monde lui dit qu’elle devrait pas

Trouves en une autre qui vas se battre pour te garder

Trouves en une autre comme moi. « I’m a keeper« , mais tu la pas réalisé avant.

Ta juste réaliser que tes autres petites connes m’arrivent pas à la cheville, et c’est bien pour toi. 
Parce que tu vois, tu vas réaliser que c’est en fouillant dans ton tas de roche, que ta perdu un diamant. 

Un diamant qui brille, pis qui vas briller encore longtemps, mais pas graçe à toi. Oh non.

Gars, j’vaut mieux qu’ça.

Pourquoi moi?

J’aimerais répondre à cette question: pourquoi pas moi?

Pourquoi moi? Parce que moi je sais, que si je m’abandonne à t’aimer, je vais le faire et je vais le faire longtemps et sainement.

Je sais que moi, si je t’aime, je vais t’aimer avec un grand A. Je ne vais pas avoir envie de te laisser partir au premier petit accrochage, je sais que moi, je vais faire en mon possible pour que toi tu sois heureux.

Je sais que moi, je ne suis pas facile, je sais que je ne l’ai jamais été. Mais sais-tu ce qui fait la beauté de la chose? C’est que je travail fort pour être la meilleure version de moi-même. Pour que tu puisses m’aimer le plus longtemps possible comme je t’aimerai si tu acceptes mon amour.

Moi, j’ai beaucoup de défaut, je les assumes: je ne suis pas facile. Mais, quand j’aime, j’aime sincèrement et s’il faut que je travail tous les jours de ma vie pour être la meilleure version de moi-même pour mon amour, je le ferai.

Moi, j’aime pas à moitié, j’aime totalement ou pas du tout. J’aime tellement, que ça me fait mal par en dedans. 

Mais y’a rien de mal à aimer sainement, si tu décides de m’aimer à ton tour.

Pourquoi moi?

Parce que, malgré mes défauts, tu vas apprécier la personne que tu es quand tu es avec moi, parce que je vais te faire aimer la vie avec moi, parce que malgré tout; l’amour remporte sur tout. Moi, parce que l’essentiel pour moi, c’est toi et ton bonheur à toi.

J’ai envie d’aimer, d’être en amour.

Aimer et ne pas penser à ce qui pourrait arriver demain. Aimer à en perdre la tête, et vouloir tout donner à cette personne, lui donner tout, mon coeur, mon corps et tout le reste. 

J’ai envie de m’abandonner à quelqu’un. Ne pas lui appartenir, mais que tout mon corps veulent être sien. J’ai envie de vouloir me lever à ses côtés tous les jours de ma vie et avoir la chance de me coucher à ses côtés tous les jours.

J’ai envie de vivre un amour qui dure, un amour qui vaut la peine de se battre. J’ai envie d’aimer si fort que mon coeur ne veules plus jamais battre pour quelqu’un d’autre.

J’ai envie que dans 50 ans, quand je regarde cet amour, que les papillons soient toujours là. 

J’ai envie d’aimer, j’ai envie d’être amoureuse. J’ai envie de trouver la personne qui voudra avoir envie de moi comme j’ai envie d’elle.

J’ai vraiment envie, pouvons-nous nous aimer. 

Nous aimer toute la vie. SVP 

J’ai envie de toi.

J’ai envie que se soit facile, que rien ne presse, que tout soit simple. Qu’on se pose pas de question, qu’on se promettes une chose pis c’est la fidélité.

J’ai envie que se soit simple nous deux, que rien ne sois important, sauf notre amour. Sauf nous deux.

J’ai envie que tu aies envie de moi pour le restant de tes jours, parce qu’avec moi se sera pas compliqué, parce qu’avec moi tu vas pouvoir être vraiment toi.

J’ai envie d’être dans une relation saine, ou on a pas besoin de se rappeler à tous les jours que la seule personne qui fait battre notre cœur c’est l’autre parce qu’on va le savoir ça de toute façon.

J’ai envie d’aimer passionnément, tranquillement: sainement.

J’ai envie de vivre un bel amour, un amour pas compliqué, un amour qui nous vire à l’envers tellement c’est fort et que c’est simple.

Un amour que tu vas te rappeler toute ta vie et que tu souhaites que ça dure toute la vie.

Malgré les tempêtes, malgré les moments difficiles: je veux traverser ça avec toi.

Je veux qu’on ait pas peur de tout se dire, je veux qu’on croit l’un en l’autre. Je veux qu’on s’aime et qu’on se perdre dans notre amour. Je veux sentir tes lèvres sur les miennes tous les jours de ma vie et ne jamais me poser de question sur notre futur, parce que notre futur est ensemble.

Je veux juste que se soit simple, facile t’aimer.

Pourquoi je trouves ça injuste que tu me dises que je suis  »jeune » d’avoir eu un bébé à 21 ans ?

Parce que, pour commencer, tu te fies seulement à mon âge. Sans aucun contexte, sans me connaître, seulement avec mon âge. Tu te dis que  »Toi à 21 ans, tu n’étais pas rendu-là, tu sortais dans les bars et tu vivais ta best life! ».

Mais t’es qui toi, pour me dire que je suis trop jeune pour élevé un enfant?

Tu ne connais pas mon passé, mon présent et tu ne connais encore moins mon futur, mes ambitions, ce à quoi j’inspire dans la vie.

Je sais que tu te fies probablement aux mères indignes qui ont  »mon âge » et qui ne savent pas comment gérer leurs enfants et aiment mieux faire la fête que de s’en occuper. Je sais que tu te fies à ceux/celles qui chialent constamment sur leurs enfants parce qu’ils ne font pas leurs nuits, parce qu’ils font leurs dents ou encore parce que leurs enfants sont plus agités cette journée-là. Je sais que tu crois que je suis comme eux. Et encore-là, t’es qui toi déjà pour juger?

Je sais qu’en sachant seulement mon âge tu penses pouvoir te faire une idée de comment je suis, de comment je m’occupe de mon enfant. De ce que je fais de mes week-end et que je dois donc m’en foutre de mon enfant. Que je dois donc me dire que c’est DONC facile d’élever un enfant!

Et bien non! Je le sais très bien ce que ça apporte avoir un enfant, malgré mon âge. Je le sais que mon enfant ne fera pas ses nuits dès le jour 1, OUI OUI, malgré mon âge! Je le sais qu’il faut que je m’en occupe tous les jours, que je dois la nourrir, la changer, la doucher, l’endormir! Je sais que je dois m’en occuper, et je sais que mon enfant ne manquera jamais de rien. Je ne sais peut-être pas encore le lot de difficultés que ça apporte aux fils des années parce que j’y suis pas encore arrivé, mais comme toi, j’apprendrai. Je sais que je veux m’occuper de mon enfant, et je sais surtout que toi, malgré ton âge, tu ne connais pas ma vie. Tu ne connais pas comment j’élève mon enfant. Tu ne me connais pas moi.

Arrive en 2020, ce ne sont pas tous les jeunes de mon âge qui ne savent pas élever un enfant. Avant de généraliser, penses et dis toi que probablement que la décision d’avoir un enfant n’a pas été pris sur un coup de tête. Parce qu’avoir un enfant, c’est pas facile et c’est encore moins une décision pris à la légère; même à 21 ans !

Si je me lèves chaque matin, ce n’est pas pour mon enfant. Certe tu vas me dire que je suis égoïste, que je devrais me lever chaque jour pour mon enfant, que m’a priorité c’est elle;

Et bien non, je me lèves chaque jour pour moi. Pour mon bonheur personnel.

Parce que écoute moi bien; je sais très bien que si je ne suis pas heureuse, je ne pourrai pas rendre mon enfant heureux; que si je ne m’occupe pas de ma santé mentale, je ne pourrai pas m’occuper de la santé mentale de mon enfant; que si je ne suis pas épanouie, je ne pourrai pas aider mon enfant à s’épanouir. Et la liste peut continuer longtemps!

Ça peut sembler égoïste de penser à moi. Mais l’intention est bien au contraire tout sauf égoïste. Je penses à moi pour pouvoir mieux m’occuper de mon enfant. Mieux m’occuper d’elle.

Je penses à moi, et ma fille de ses 13 mois de vie semble heureuse, épanouie et se développe parfaitement.

Je suis égoïste. Et je l’assume.

Elle est ma perle, la plus belle chose qui m’est arrivée. Je tiens à prendre soin d’elle et je sais que pour y arriver, je dois penser à moi.

J’ai envie de mettre des mots sur tes maux.

Mettre un pansement sur ton coeur blessé.

T’aider à traverser la tempête qui dure et perdure.

Mais tu es la seule personne à pouvoir te sauver. Tu es la seule personne à pouvoir passer au travers cette douleur.

Vit ta douleur, elle te rappellera qu’il a bien été là. Qu’il a bien été avec toi durant tous ces années, que tu ne les à pas rêvé. Que c’était bien réel votre amour.

La douleur est là temporairement, elle se dissipera comme tes souvenirs, même si eux, resteront tout au fond de ton cœur.

Tu ne peux pas oublier l’inoubliable, je te l’accorde, mais tu peux le ranger dans un petit coin de ton coeur et mieux vivre sans sa présence.

J’ai envie de mettre des mots sur tes maux, mais je sais que c’est impossible, qu’il n’y a pas de mot.

Je sais que c’est difficile à comprendre. Que si tu la pas vécu, tu ne peux pas savoir le sentiment que ça me fait. Le mal que j’ai dans mon intérieur chaque jour.

Même si je me répète que tu partiras pas. Même si je me répète que tu m’aimes. Même si je me répète, encore et encore que ses idées-là sont juste dans ma tête.

Elles sont là. Encore et toujours là.

C’est difficile à vivre pour moi, j’imagine même pas pour toi comment sa peut être difficile de vivre avec ça. Te demander sans cesse ce que tu fais de mal, ce que tu fais de pas correcte pour que je vive avec cette angoisse là que tu parte constamment.

Je te le dis, y’a rien que tu fais de pas correct. Tu es parfait, tu le sais juste pas assez parce que t’es effort doivent te sembler peu, mais tellement immense pour moi. Mais c’est pas toi le problème, c’est moi. C’est dans ma tête que ça se passe.

Je fais pas exprès. J’ai le sentiment, chaque jour de ma vie que je vais être abandonné, remplacé. Comme je l’ai déjà été. Non je ne parle pas de toi, c’est un sentiment plus profond, qui viens de beaucoup plus loin que mes dernières années.

C’est un sentiment enfoui tout au fond de moi. Qui est difficile à gérer pour moi, j’essaie de ne pas te le faire ressentir, mais c’est plus fort que moi. J’ai constamment peur.

Je sais que l’effort doit venir de moi. Je sais que je suis la seule personne qui peut changer ça. Je le sais.

J’ai tenté mainte et mainte fois de changer ça. Mais c’est pas quelque chose que je peux régler seule et pour une courte durée. C’est un long travail. C’est quelque chose que je dois guérir dans mon coeur à moi.

Je me suis fait abandonner plus d’une fois dans ma vie, mais une seule m’a marquée. Une seule reste et resteras gravé dans ma tête. Et c’est celle-ci que je dois pardonné, afin de ne plus avoir ce sentiment d’abandon.

Je ne veux plus avoir peur. Je ne veux plus avoir peur de te perdre toi, toi ou même d’autre.

C’est en apprenant à m’aimer moi, que j’ai su comment mieux t’aimer toi.

C’est comme ça que j’ai pu apprécier un peu plus chaque petite chose qui font que tu es toi. Que des petits détails sont devenus insignifiant a mes yeux.

Qu’en apprenant à aimer un peu plus chaque jour mon corps, ma personnalité. J’ai pu enfin comprendre pourquoi c’est toi.

Pourquoi c’est toi que mon coeur a choisis. Depuis le premier jour.

J’ai compris, après tout ce temps. Après avoir traverser des montagnes, j’ai enfin compris.

Que ce n’est pas à quel point une personne peut être magnifique à l’extérieur, qu’on peu l’aimer.

C’est en apprenant à connaître chaque petite parcelle qu’une personnalité, qu’on apprend à l’aimer. Qu’on apprend à vraiment apprécier ce qu’on a.

Je m’apprécie pour ce que je suis, pour ce que je deviens chaque jour. Pour la personne que j’apprivoise, que je laisse grandir.

Et c’est en apprenant à m’aimer moi, que j’ai réaliser à quel point tu es une personne magnifique. Rempli de défauts, mais des défauts que j’accepte. Que j’accepte aujourd’hui, que je vais accepter demain et que je vais accepter jusqu’à la fin.

En apprenant à m’aimer, j’ai compris que ta beauté extérieure n’était que superficielle, mais que ta beauté intérieure elle, elle ne l’est pas. Et je la choisis. Je te choisis.

Aujourd’hui, demain et pour longtemps.